Les cultures occidentales, les pays dit « développés » ont un menu de repas plus ou moins élaboré mais qui correspond à une suite de plats dont l’ordre et le contenu nous viennent de traditions transformées en façon de faire sur lesquelles on s’interroge trop peu.
Quand on vérifie l’origine du mot « gastronomie », il perd un peu de sa poésie puisqu’il vient du grec gastèr, le ventre, l'estomac, et de nomos, la loi ; la gastronomie est littéralement « l'art de régler l'estomac ». Or l’estomac est le portique de l’intestin grêle et du colon, on ne peut se le cacher !
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi un repas familial, en Europe, en Amérique, se compose d’une soupe ou un potage, suivi d’un plat de résistance composé de viande et de légumes, souvent d’un fromage et finalement d’un dessert.
La « gastronomie française » ayant fait école, des pays qui avaient une alimentation relativement simple et saine, et je pense à la Russie, se sont convertis à cette surabondance abusive de plats pour témoigner de leur richesse et de leur « évolution » et j’emprunte ces lignes à http://fr.wikipedia.org/wiki/Gastronomie : Cette ouverture s'est surtout avérée à partir du XIXe siècle, lorsque les gourmets ont découvert d'autres terroirs que ceux de leur province, d'autres habitudes alimentaires que celles de leur ville ou de leur bourg.
S’ouvrir sur d’autres cultures pour en prendre le meilleur, c’est bien mais pour en prendre les excès ou les erreurs, c’est discutable !
En voyageant, on constate que les asiatiques terminent le repas avec la soupe, c'est-à-dire avec un bouillon parfumé des autres éléments, viandes, poissons et légumes qui ont précédé.
À la lumière des connaissances actuelles en alimentation, il serait temps de réviser la succession de plats et d’aliments qu’on ingurgite avec, pour résultats, des troubles simples de digestion, de la constipation, des maladies plus sérieuses comme des ulcères et des affections graves regroupées sous l’acronyme MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) et finalement de cancer.
Pas besoin d’être adepte d’une école d’alimentation en particulier pour comprendre, en observant la succession des aliments dans un repas, qu’il y a des éléments en excès, des éléments incompatibles, des éléments inutiles et des éléments franchement nocifs.
J’ai choisi de m’interroger sur l’un d’eux et les gens qui me connaissent diront tout de suite : on sait bien, elle n’aime pas les aliments sucrés, c’est facile pour elle. Cette lettre n’est pas mon autobiographie, je répondrai donc : je suis née ainsi. Je n’ai pas encore trouvé pourquoi!
Donc je m’adresse à vous tous, à la grande majorité des gens qui ont une attirance pour les goûts sucrés. Commençons par quelques faits :
Une expérience fort intéressante a été menée dans une école maternelle américaine; chaque midi, on présentait aux enfants une table couverte de fruits, légumes, viandes préparées, fromages et produits laitiers, « fast food », desserts et friandises. Aux premiers repas, les enfants se sont empiffrés de friandises, puis de desserts. Avant la fin de la semaine, tous avaient tâté des crudités et du fromage. Après une dizaine de jours, chaque enfant se composait un plateau parfaitement équilibré de fruits, légumes, fromages et viandes (ou substituts) et les desserts n’attiraient plus qu’un petit 20% d’enfants. Ceux qui, malheureusement, étaient fichés hyperactifs, nerveux.
J’ai eu la chance de travailler en psychothérapie avec des adultes diabétiques, du genre qui craquaient pour un dessert malgré la connaissance qu’ils avaient des conséquences sur leur santé. Et pas seulement à long terme mais la consommation de sucre se traduisait dans l’immédiat par des malaises sérieux, maux de tête, étourdissements. Ils savaient qu’ils allaient passer un « vilain quart d’heure » nauséeux mais ils mangeaient quand-même cette coupe de glace couverte de confiture et de sauce au chocolat!
Êtes-vous un enfant ou un diabétique qui s’ignore?
Que reprochons-nous aux desserts classiques?
D’abord leur position dans le repas. Le sucre stimule la digestion (il stimule tout!). Soyez conséquent : commencez par les éléments sucrés. Des restaurants végétariens vous présentent des fruits secs, des salades de fruits, des compotes, des flans, dans le premier comptoir. Si vous en prenez une portion raisonnable et faites une pause avant d’attaquer le plat suivant, ils ne vous feront pas trop de grand tort.
Leur composition.
J’ai fait un inventaire sommaire des desserts populaires sur les tables familiales et dans les restaurants moyens, ceux où l’on prend souvent un repas complet peu coûteux.
Bavarois, crème caramel, crème brûlée, riz au lait, flan, crème anglaise, mousse, omelette dessert… Ils ont en commun le lait, les œufs. Si vous n’avez consommé aucune protéine dans votre repas, ce serait acceptable… sauf pour le sucre, presque toujours raffiné, qui est franchement mauvais.
Compotes, fruits en conserves, fruits au four : vous n’obtenez aucun élément nutritif du fruit, seulement les inconvénients du sucre.
Gâteaux, tartes, gâteaux renversés, et toutes les variations de tartelettes, crêpes fourrées, soufflés, brioches… Si vous n’avez consommé aucune céréale, aucune légumineuse et aucune viande ou substitut dans votre repas, c’est acceptable. Très peu de valeur nutritive, inconvénients du sucre mais…
Glaces (crèmes glacées) : non là, vraiment, j’appuie sur le bouton DANGER. En plus du sucre en très forte proportion (il donne à la glace cette texture), vous vous préparez à de sérieux problèmes. Des études très nombreuses nous disent que les aliments (et l’eau) glacés font figer les graisses (c’est évident, vous le savez déjà) qui tapissent alors le côlon, créant le meilleur terrain pour développer un cancer. Vous n’avez pas de mal à comprendre que la fumée de la cigarette tapisse les poumons et favorise le développement d’un cancer? C’est pourtant aussi évident avec les graisses qui collent à la paroi des intestins! Plongez une assiette bien grasse dans l’eau froide. Pareil!
Les sorbets. On se permet parce que le sorbet de contient pas de produits laitiers. Mais il est glacé. Il contient du sucre. Aussi nocif. Davantage!
Reste le fruit. Les consommateurs de fruits en dessert ont bonne conscience, ils ont consommé un produit naturel, non transformé, sans sucre ajouté. Et les fruits apparaissent en bonne position dans tous les guides alimentaires. J’ai des nouvelles pour vous : les fruits, cadeau de la nature, sont les aliments les plus faciles à digérer, les plus rapidement et entièrement assimilés. Mais ils ont aussi une autre propriété : celle de fermenter. Pensez aux cidres, aux vins… ils sont faits de purs fruits! Dans votre estomac, un fruit fermente. Au contact des acides de la digestion, cette fermentation est accélérée, le bouchon du tonneau se soulève… vous avez des rots, des gaz… comme un tonneau de moût!
Voilà pourquoi beaucoup de gens se disent intolérants aux fruits, ils ne les prennent pas au bon moment.
Les fruits, nourriture de nos ancêtres
Dans le vaste domaine de la santé, aucun principe n'a été plus mal compris, plus injustement critiqué et plus mal considéré que celui de la bonne consommation des fruits. Les Occidentaux ne savent pas manger des fruits. Je ne veux pas dire qu'ils ne savent pas éplucher un fruit et le manger, mais ils ne savent pas quand ni comment le manger.
Le principe de la bonne consommation des fruits est lié de près à celui de la bonne association des aliments.
Si le goût des fruits est si répandu, c'est tout simplement parce que notre organisme en a besoin instinctivement. Avec leur goût sucré, leur arôme délicieux et leurs couleurs attrayantes, les fruits représentent toujours une invitation au plaisir de la nourriture. Il ne fait aucun doute que les fruits sont les aliments les plus bénéfiques, les plus énergétiques et les plus tonifiants que vous pouvez consommer. A condition de les manger correctement!
Si nous avons instinctivement besoin de fruits, c'est qu'ils sont le seul aliment auquel le corps humain soit véritablement adapté. Le 15 mai 1979, le New York Times consacrait un article aux travaux du docteur Alan Walker, éminent savant de l'université John Hopkins. Cet article fit l’effet d'une bombe auprès des médecins, des diététiciens et des nutritionnistes qui n'étaient pas conscients de l'extrême importance des fruits dans notre alimentation.
Les découvertes du docteur Walker font apparaître que «nos ancêtres», les premiers hommes, n'étaient pas essentiellement carnivores, ni même granivores ou omnivores. Il semble en fait qu'ils se nourrissaient principalement de fruits. Le docteur Walker avait mis au point une technique nouvelle qui permettait de déterminer l'alimentation des peuples préhistoriques en étudiant les striures et les marques présentes sur leurs dents (chaque aliment laisse en effet des traces précises sur les dents).
Lorsque les fruits sont consommés correctement, ils fournissent des bienfaits inégalables. Par leur nature, les fruits permettent à l'organisme de se libérer totalement de tous les résidus qu'il contient. Dans l'état de netteté qui s'ensuit, toute votre vie se trouve améliorée. Votre corps peut enfin fonctionner avec une efficacité maximale.
Les fruits avant…
L'énergie ainsi économisée est immédiatement consacrée au nettoyage et à la désintoxication de l'organisme, ce qui entraîne également une perte de poids. Tout cela ne peut se produire qu'à condition que les fruits soient consommés correctement.
Puisque les fruits ne sont pas destinés à séjourner très longtemps dans l'estomac, il ne faut jamais les consommer avec ou après d'autres aliments. Il est indispensable que l’estomac soit vide pour manger des fruits.
Il s'agit là d'un principe extrêmement simple, mais généralement méconnu. Les fruits traversent rapidement le système digestif et ne nécessitent qu'une dépense d'énergie minime par rapport aux autres aliments. Les fruits sont les aliments les plus importants qui soient! Cela s'applique à tous les fruits, y compris ceux qui sont acides comme les oranges, les ananas et les pamplemousses. Cette classification de fruits acides est purement botanique. A l'intérieur de l'organisme, tous les fruits deviennent alcalins s'ils sont consommés correctement.
Maintenant qu’on a compris que les fruits ne peuvent pas être consommés en dessert, que reste-t-il? Des hydrates de carbone, des glucides, des protéines (encore) qui viennent s’ajouter à votre compte de calories. Ce n’est pas ce que vous souhaitez.
Faites plaisir à votre système digestif, terminez votre repas par une tisane chaude et parfumée, à base de plantes, aromatisée d’une épice si vous aimez, et goûtez le bien-être.
Bonne santé !
Questions, commentaires :
info@lapare.com
