«J'ai
tout pour être
heureuse, une
maison, un mari,
une famille
qui m'aime,
un travail,
une auto, une
indépendance
financière.
Je voyage et
rencontre des
gens intéressants
et je n'ai pas
à m'inquiéter
pour les finances.
Pourtant, je
ne me sens pas
bien; je suis
démotivée
et j'ai l'impression
de manquer quelque
chose d'important
dans ma vie.
Je suis triste
plus souvent
qu'autrement
et je sens le
poids énorme
des responsabilités.
Je ne fais pas
ce que j'aime,
ma vie de couple
n'évolue
plus, je n'ai
même plus
de plaisir à
prendre des
vacances !
Si c'est ça
la vie, à
quoi bon.»
Voici
ce que m'a dit
tout dernièrement
une participante
à un
stage que j'animais.
À la
fin de la formation,
elle c'est approchée
de moi, a baissé
les yeux, presque
honteuse de
ce qu'elle allait
me révéler,
a pris une bonne
respiration
pour se donner
du courage et
m'a partagé
son secret.
Car pour elle
c'était
un secret qu'elle
avait gardé
depuis longtemps
ne sachant pas
quoi faire pour
changer sa vie
et se sentant
coupable de
ne pas être
heureuse alors
qu'elle avait
tout pour le
devenir.
Elle pensait
qu'elle n'avait
pas le droit
d'exiger plus,
elle qui se
considérait
déjà
choyée
par la vie.
J'entends
malheureusement
trop souvent
des énoncés
de ce genre
provenant de
gens qui, aux
yeux de la population
en général,
sont arrivés
à atteindre
ce qu'on appelle
la réussite.
Ces personnes
sont même
dans certains
cas enviées
pour le style
de vie qu'elles
mènent,
le prestige
qui y est associé,
ainsi que pour
leurs acquis
matériels
et leur richesse
financière.
Que
se passe-t-il
? Comment
se fait-il que
ces gens, qui
sont souvent
nos modèles
de réussite,
ne soient pas
automatiquement
heureux et qu'ils
vivent une certaine
désillusion
qu'on pourrait
qualifier de
mal à
l'être
ou de mal à
l'âme
? Et quel
est l'impact
de cette situation
sur nous qui
n'avons pas
nécessairement
tout, ce que
nous souhaitons
pour être
heureux ?
Si quelqu'un
qui a tout est
malheureux,
que dire de
nous avec nos
difficultés
d'argent, nos
problèmes
de couple et
de physique
mal en point
?
Comment
est-il possible
que quelqu'un
ayant du pouvoir,
la santé
et de l'argent
ne trouve pas
cela suffisant
pour le combler
? En fait,
selon nos croyances,
avoir seulement
un de ces critères
devrait être
assez pour installer
le bonheur.
N'est-il pas
vrai, comme
on nous l'a
si souvent dit,
que si on a
la santé
tout va aller
pour le mieux
car le reste
est moins important
?
Si je me fie
à ce
que des centaines
de personnes
m'ont confié
pendant des
années,
il semblerait
que non.
Même que
tout récemment,
ce mal à
l'être,
devenant plus
présent
dans notre société
et étant
accepté
comme normalité
de la vie, de
plus en plus
de gens avouent
ouvertement
qu'eux aussi
le vivent, et
ceci parfois
même devant
des auditoires
bondés.
Ayant
été
formée
aux sciences
comportementales,
à la
Programmation
Neurolinguistique
et en devenant
enseignante
sur le plan
international,
il m'est vite
apparu que ce
mal à
l'âme
était
planétaire;
que nous cherchions
de plus en plus,
en tant qu'être
humain, des
outils pour
nous sentir
plus heureux,
être mieux
dans notre peau
et développer
une plus grande
estime de soi
qui nous permettrait
d'atteindre
l'ensemble de
nos objectifs.
D'ailleurs,
récemment,
j'animais un
stage
pour des gens
d'affaires où
je leur posais
la question
: «Qu'est-ce
que la réussite
pour vous ?».
Plusieurs m'ont
répondu
que la réussite
pour eux c'était
d'équilibrer
leur vie professionnelle
et leur vie
personnelle.
Car créer
une entreprise
florissante
c'est déjà
très
bien, mais ce
n'est pas suffisant
pour réussir
sa vie si on
n'a plus de
temps pour soi,
si on ne voit
plus notre famille,
si notre seul
sujet de conversation
se limite au
travail.
Mais selon l'aveu
même de
ces gens d'affaires,
très
peu parmi eux
ont réussi
à maintenir
cet équilibre
entre les deux
plans.
On
commence de
plus en plus
à porter
autant d'attention
à la
réalisation
de soi au travail
qu'à
notre réalisation
en tant que
personne sociale.
Cependant, il
nous manque
des outils pour
arriver à
demeurer associé
en tout temps
avec notre raison
d'être,
avec ce qui
nous motive
à nous
lever le matin
et avec la flamme
et la passion
qui nous animent
lorsqu'on se
sent bien avec
soi et nos différents
choix de vie.
Ce
sont justement
des outils permettant
la reconstruction
au plan de l'être
que nous aborderons
lors des prochaines
chroniques.
Nous y utiliserons
la PNL, car
cette approche
offre une vaste
panoplie d'éléments
favorisant la
joie de vivre
et la libération
de vieilles
programmations
et façons
de penser inadaptées
pour l'atteinte
de nos objectifs
de bien-être.
Nous verrons
comment mieux
maîtriser
nos émotions
négatives,
nous découvrirons
l'impact de
nos croyances
et décisions
limitantes dans
notre vie, nous
découvrirons
des modèles
d'intervention
pour changer
des comportements
inappropriés,
nous apprendrons
à reconnaître
la charge émotive
des mots que
nous prononçons,
et prendrons
encore plus
conscience de
notre démarche
personnelle
dans sa globalité
pour la réalisation
de nos objectifs.
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