La maladie de Parkinson est une maladie neurologique
caractérisée par la dégénerescence d'une population
de cellules nerveuses (neurones) situées dans le Locus
Niger ou Substance Noire, petite structure mesurant
quelques millimètres et située à la base du cerveau.
Cette maladie est caractérisée par la disparition
prématurée, lente et progressive d'un certain nombre
de neurones des noyaux gris centraux. Les neurones
concernés sont dopaminergiques, c'est-à-dire qu'ils
sécrètent de la dopamine. La disparition progressive
de ces cellules entraîne une diminution de la sécrétion
de dopamine. Cette diminution est responsable de l'apparition
des signes cliniques typiques de la maladie de Parkinson
que sont le tremblement de repos, la rigidité musculaire,
un ralentissement des mouvements.
La dopamine est un neurotransmetteur chimique qui
transmet des informations d'un neurone à l'autre au
niveau des synapses nerveuses. Pour être efficace,
la dopamine se lie à un récepteur dopaminergique situé
sur le deuxième neurone. Cette liaison dopamine -récepteur
permet de transmettre l'influx nerveux. Chimiquement
la dopamine vient de la transformation de la L-dopa
(la L-dopa est le précurseur de la dopamine).
La dopamine a de multiples actions au niveau de l'organisme,
elle joue entre autres, un rôle dans la sécrétion
de la prolactine, le contrôle des mouvements du corps,
la régulation de la tension artérielle... D'autres
maladies, moins fréquentes, ressemblent au début à
la maladie de Parkinson , on les regroupe sous le
nom de syndromes parkinsoniens. Il s'agit de maladies
neurologiques qui touchent à peu prés les mêmes structures
cérébrales que la maladie de Parkinson , ce qui explique
que les signes soit très proches, mais les lésions
cérébrales sont de natures différentes. Ce dernier
point est important et explique la moindre efficacité
de la L.Dopa et leur évolution différente de la maladie
de Parkinson . Elles sont toutes dues soit à un déficit
de la sécrétion de dopamine, soit à une atteinte des
récepteurs dopaminergiques.
Symptômes et diagnostic
Trois symptômes caractérisent le syndrome parkinsonien
Le tremblement
de repos fait consulter le patient le plus souvent
: C'est un tremblement lent et régulier qui survient
au repos. Il est décrit comme un tremblement fin des
extrémités. Il disparaît lors des mouvements volontaires
et pendant le sommeil ; en revanche, il s'accentue
lorsque le patient est soumis à une émotion ou lorsqu'il
fait un effort de concentration. Ce tremblement est
très caractéristique au niveau des mains : il évoque
un émiettement de pain entre les doigts. Il est en
général asymétrique, il débute d'un coté. Mais tous
les parkinsoniens ne tremblent pas et ne trembleront
jamais (1 cas sur 3) et les patients qui tremblent
n'ont pas tous une maladie de Parkinson , il existe
d'autres causes de tremblement.
Une rigidité
musculaire : Elle est due à une exagération du tonus
musculaire (hypertonie musculaire). Le patient présente
une rigidité asymétrique, des bras, des jambes et
du dos. Cette rigidité est accentuée ou mise en évidence
lorsqu'on demande au patient par exemple d'étendre
le bras, il apparaît alors une résistance involontaire
des muscles antagonistes (qui font plier le bras)
et qui cède par à-coups ; on utilise l'image de la
« roue dentée ».
Une akinésie
: L'akinésie est un ralentissement de l'exécution
du mouvement, avec parfois une difficulté à initier
le mouvement (hésitation au démarrage). Un patient
atteint de la maladie de Parkinson aura alors des
mouvements lents et rares : le patient a du mal à
se mouvoir, il avance à petits pas ou piétine, le
balancement des bras lors de la marche disparaît,
le visage est moins expressif, il paraît triste et
la voix devient monotone et basse, la micrographie
(petite écriture très serrée) est aussi un signe de
la maladie de Parkinson .
Tous ces symptômes sont variables dans le temps. D'un
jour à l'autre ou d'une minute à l'autre, les signes
peuvent disparaître puis réapparaître. Ils sont influencés
par les émotions, le stress, les stimuli visuels,
auditifs, d'autres activités simultanées, par le sommeil
ou la veille, les motivations, . On retiendra donc
deux notions-clés : l'asymétrie et la variabilité
des symptômes.
Le diagnostic
Le diagnostic de la maladie de Parkinson est un diagnostic
qui repose sur l'interrogatoire et l'examen du patient
à la recherche de signes cliniques précédemment décrits
: l'existence d'un tremblement de repos, d'une raideur
musculaire, d'une lenteur des gestes (marche, parole,
écriture...). Le reste de l'examen neurologique sera
normal, notamment la force musculaire, la sensibilité,
l'étude des réflexes. Pour autant, diagnostiquer la
maladie de Parkinson au tout début de son évolution
n'est pas facile. Si les symptômes sont présents à
l'interrogatoire, ils ne sont pas toujours présents
au moment de la consultation. Aucun examen de laboratoire
ou d'imagerie médicale n'est justifié lorsque ces
éléments cliniques sont obtenus. Le diagnostic sera
confirmé, plus tard, par l'obtention d'une nette amélioration
des symptomes lors de la mise en route du traitement
dopaminergique. Néanmoins, chez un sujet de moins
de 40 ans, une IRM cérébrale et un bilan du cuivre
(recherche d'une maladie de Wilson) seront demandés.
Evolution et complications
Comme toute maladie neurodégénérative, les lésions
s'étendent et le déficit dopaminergique augmente peu
à peu ; il se traduit par une lente majoration des
symptômes de la maladie. Mais l'évolution de la pathologie
varie beaucoup d'un patient à l'autre. Par ailleurs
de nombreux facteurs peuvent accentuer ou améliorer
ces symptômes : l'émotion, le stress, le sommeil,
la motivation. L'évolution de la maladie n'est pas
corrélée à l'âge d'apparition de la maladie. Les premiers
symptômes apparaissent généralement sur un seul côté
du corps. Le membre supérieur est souvent concerné
en premier. Les patients atteints de la maladie de
Parkinson souffrent souvent de troubles de l'humeur
: 50% présentent une dépression au cours de leur maladie
; des troubles de l'attention, de la mémoire sont
présents dans 20 à 30% des cas et concernent surtout
les patients âgés. Grâce aux traitements anti-parkinsoniens,
les symptômes peuvent être corrigés, en particulier
au début de la maladie et ainsi atténuer leurs conséquences
sur la vie personnelle et sociale du patient. Cependant,
il s'agit uniquement d'un traitement symptomatique,
qui, s'il ne guérit pas la maladie, peut, dans certains
cas, en retarder l'évolution.
Les principales voies de recherche
Les chercheurs travaillent sur la mise au point de
médicaments entraînant moins d'effets secondaires
et ne provoquant pas de fluctuations motrices au cours
de la journée. Ils cherchent des molécules permettant
de traiter les symptômes associés (troubles de la
marche, de la parole, hypersalivation) qui apparaissent
au fil du temps et qui sont dus à l'atteinte d'autres
neurones que ceux du système dopaminergique. Ils s'efforcent
de mettre en place des stratégies réparatrices en
utilisant des cellules souches. Ces thérapies cellulaires
ont fait l'objet de recherche sur des rongeurs. Cependant,
les chercheurs risquent d'être confrontés à certains
problèmes, car il existe dans le cerveau de multiples
connexions neuronales. De plus, tous les risques inhérents
à ce type de greffes ne sont pas encore évités. Enfin,
ils s'attellent à décrypter les étapes successives
de l'atteinte des neurones avec pour objectif la mise
au point de traitements neuro-protecteurs, qui ralentiraient,
voire stopperaient la progression de la maladie.
Conseils de tous les jours
Il est
possible d'atténuer les symptômes par la prise de
médicaments, mais aussi en suivant certaines mesures
liées au mode de vie.
Garder
une activité physique régulière : Il est très important
que le patient reste actif physiquement. Faire régulièrement
de l'exercice augmente la mobilité, l'équilibre et
la coordination des mouvements. Le médecin peut suggérer
un programme d'exercices spécifiques, mais toutes
les formes d'activité physique sont bonnes : la marche,
le jardinage.
Avoir une
alimentation adaptée à l'évolution de la maladie Lutter
contre la constipation en mangeant des légumes, fruits
et céréales riches en fibres, boire beaucoup.
Avoir une
vie équilibrée Bien dormir, s'aménager des temps de
repos.
Le traitement
doit être pris selon les recommandations du médecin.
Il faut en particulier respecter les horaires de prises
des médicaments.
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