Tout d'abord, si vous ne me connaissez pas encore, permettez-moi de me présenter. Après tout qu'est-ce qui me donne l'autorité pour vous parler ? Quelles preuves avez-vous que je peux vous montrer comment devenir millionnaire ? Et surtout pourquoi vous ferais-je une telle proposition ? Mon nom est Christian Godefroy. Je suis auteur de 13 livres qui ont été traduits dans le monde entier, y compris en chinois et en japonais. Mais ce n'est pas cela qui m'a rendu riche. Il faut savoir que je suis parti de rien. Ma mère a mis le tapis du salon et sa bague de fiançailles à la Caisse des Dépôts et Consignations (les "clous") pour me prêter le peu d'argent qui m'a aidé à créer ma première affaire.  Lorsque j'ai écrit mon premier livre, j'ai fait une découverte: contrairement à ce qu'on vous raconte, à part de rares exceptions, ce ne sont pas les AUTEURS qui font fortune, mais les ÉDITEURS.

Un exemple.

La plupart des contrats précisent que l'éditeur touche 50 % des droits sur toutes les éditions étrangères... c'est-à-dire autant que l'auteur. Sauf que l'éditeur n'a pas "un auteur, mais 5, 10, 20, 30 auteurs, et même plus...Pendant ce temps-là, l'éditeur touche des millions...

Bref, vous l'avez deviné, j'ai fait fortune en étant éditeur et non auteur. Bon, d'accord, c'est agréable de toucher des droits d'auteur, quelques dizaines de milliers d'euros par an... mais pendant ce temps-là l'éditeur, lui, en touche des centaines de milliers ou des millions.(Petite note pour nos amis québécois: 1 euro vaut 1,5 dollar canadien).
J’ai donc créé ma maison d’édition en 1975. Très vite, j’ai découvert qu’on pouvait vendre plus de livres avec de meilleures marges en Marketing Direct - vente par correspondance – que dans les circuits traditionnels.J'ai fait plus de chiffre d'affaires avec certains livres dont vous n'avez jamais entendu parler, ni à la télé ni dans le journaux – que les grands éditeurs. L'équivalent, pour certains titres, de millions d'exemplaires vendus.

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