 |
INSCRIVEZ-VOUS
A LA LETTRE D'INFORMATIONS |
 |
|
|
|





|
 |
La luminothérapie - La photothérapie |

 |
Article Luminothérapie
- Magazine de santé
Des nouveaux systèmes de lumières et de couleurs
pourraient à l’avenir, remplacer les éclairages
blancs monotones encore trèsrépandus dans nos
hôpitaux. Les lumières multicolores sont très
bénéfiques notamment lorsque les patients sont
à l’hôpital pour un long séjour…
Le soleil et la lumière sont indispensables
à la croissance des organismes vivants sur terre
et au bien-être de l’homme. Les couleurs ont
également des répercussions sur notre santé
physique et mentale. Dans de nombreuses civilisations
antiques, on leur prêtait même des vertus curatives.
Dans la Chine ancienne, par exemple, les personnes
souffrant de douleurs intestinales étaient enduites
de peinture jaune.
Un tout nouveau procédé a fait son apparition
dans les hôpitaux : il s’agit de l’utilisation
de la lumière et des couleurs. Gabriele Spina-Richter
doit passer une IRM cardiaque. L’intervention
a lieu à l’hôpital Marie de Hambourg en Allemagne.
La patiente doit rester allongée dans un tunnel
étroit pendant près de 60 minutes sans bouger.
L’examen est sans douleur mais il est souvent
source d’angoisse et de malaise pour les patients.
Les installations lumineuses de la salle d’examen
sont censées libérer les patients de leur angoisse.
La lumière est commandée depuis l’extérieur.
Il est possible d’éclairer la pièce d’une certaine
couleur ou de choisir un programme qui va diffuser
en boucle toutes les couleurs. Les lumières
sont produites à l’aide de diodes spéciales,
permettant ainsi d’obtenir un spectre de près
de 60 000 couleurs différentes. Les lumières
peuvent également servir à donner des indications.
Le rouge, par exemple, indique au patient qu’il
doit bloquer sa respiration.
Goethe, le grand poète et philosophe allemand
s’interrogeait déjà sur la signification des
couleurs. Dans son "Traité des couleurs" paru
en 1810, il faisait la différence entre les
trois couleurs primaires – le rouge, le bleu
et le jaune – et les trois couleurs secondaires
– le vert, le orange et le violet. Nos connaissances
concernant l’impact psychologique des couleurs
s’appuient sur une expérience vieille de plusieurs
siècles. Le rouge, par exemple, est synonyme
de chaleur. C’est une couleur à la fois stimulante
et dynamisante. A l’opposé, on retrouve le bleu
qui symbolise la fraîcheur et le calme. Le jaune
symbolise la lumière du soleil, le désir et
l’épanouissement. Le vert a un effet rafraîchissant
et relaxant.
On ignore encore pourquoi certaines couleurs
ont un effet apaisant et d’autres, un effet
stimulant. Mais une chose est sûre : les couleurs
ne constituent pas une unité compacte d’un point
de vue physique. Il s’agit, en fait, d’ondes
lumineuses de longueur variable. La lumière
est perçue par nos yeux et l’information est
ensuite transmise au cerveau. La lumière et
les couleurs déclenchent alors des processus
biochimiques à l’intérieur de notre organisme.
Les installations lumineuses dans la salle d’IRM
font partie d’un projet pilote, testé sur un
groupe de volontaires. La chromothérapie est
basée sur la signification psychologique de
la lumière et des couleurs. Elle est utilisée
en complément de la médecine moderne et semble
efficace. L’atmosphère est plus détendue et
beaucoup moins stressante. Les patients notent,
eux aussi, une différence entre les sessions
avec ou sans couleurs.
Source : HIPPOCRATE
- Magazine de santé
Mardi 25 avril 2006 à 14h00 Rédactrice en chef
: Heidemarie Petters
Une coproduction ZDF-ARTE G.E.I.E.
|

 |
Informations sur
la Luminothérapie
La luminothérapie est née au États-Unis grâce
au célèbre professeur Ronsenthal qui fut le
premier à découvrir la corrélation entre la
dépression hivernale appelée aussi dépression
saisonnière et le manque de lumière. Le traitement
consiste en une exposition quotidienne face
à une lampe de luminothérapie médicale afin
de combler le manque de lumière due à la baisse
d'ensoleillement hivernal pour retrouver l'énergie
et la vitalité.
Les applications
Dépression saisonnière
La dépression saisonnière est aussi appelée
TAS ( Trouble Affectif Saisonnier ), SAD ( Seasonal
Affective Disorder ), déprime hivernale ou dépression
hivernale mais également blues hivernal ou blues
de l'hiver dans sa forme atténuée.
Suite aux découvertes du Docteur Norman ROSENTHAL,
un psychiatre américain, de nombreux tests cliniques
ont permis d´établir le lien entre le manque
de lumière et divers troubles qui peuvent survenir
avec la période hivernale : endormissements
fréquents, fatigue matinale, dépression saisonnière,
troubles du sommeil, besoin de sieste, état
dépressif, augmentation de l´appétit voire boulimie,
irritabilité, insomnie, diminution d´activité,
consommation de drogue et d'alcool…
Ces troubles hivernaux ou troubles affectifs
saisonniers sont encore plus présents chez ceux
qui sortent peu (personnes âgées, malades, personnes
handicapées) ou qui travaillent dans des locaux
fermés et artificiellement éclairés.
Rappelons que la dépression saisonnière n'est
en aucun cas d'ordre psychologique mais d'ordre
hormonal lié à une sensibilité extrême aux changements
de saison.
Notons également que la dépression saisonnière
est sous diagnostiquée par les généralistes
et souvent confondue avec une dépression classique
et cela explique en particulier le pic de consommation
saisonnière de psychotropes.
Le traitement de la dépression saisonnière par
photothérapie permet d'aboutir à un résultat
positif dans plus de 80% des cas.
La France, qui est aujourd'hui le plus gros
consommateur de psychotropes, a certainement
sur ce sujet quelques pistes sur un traitement
encore sous utilisé et pourtant peu de médicament
arrivent à des résultats aussi probants que
la luminothérapie dans le cas de la dépression
saisonnière.
Fatigue chronique
Sept millions de Français souffrent de fatigue
de façon persistante. Si, dans la plupart des
cas les médecins établissent un diagnostic et
un traitement, 20% des malades restent sur le
bord de la route. Beaucoup d'entre eux sont
atteints de ce qu'il est maintenant convenu
d'appeler le Syndrome de Fatigue Chronique (SFC).
Un mal à part entière avec ses symptômes caractéristiques
qui n'est pas une maladie psychologique, comme
certains le croyaient. De nombreuses associations
se sont constituées. Le SFC a même été récemment
reconnu par le Centre pour le contrôle des maladies
(CDC). Il reste que l'on sait peu de choses
sur lui : Il frapperait 2 à 3 fois plus les
femmes que les hommes, le vaccin contre l'hépatite
B est soupçonné de le provoquer… Même si les
nuisances du SFC sont considérables la guérison
est spontanée, mais est une affaire de temps
et donc de souffrance, que la médecine actuelle
soulage, si son diagnostic est correct.
La luminothérapie permet d'aténuer les symptômes
de la fatigue chronique.
Troubles liés à l'ordinateur
L´utilisation intensive de l´ordinateur, est
à l´origine du « computer vision syndrome »
: fatigue visuelle, vision brouillée, sensibilité
à la lumière et maux de tête.
Une grande partie de la population est directement
touchée par ces symptômes car l'ordinateur est
devenu dans notre vie moderne un incontournable
et est souvent utilisé avec un éclairage trop
insuffisant. C'est pour cela que de nombreuses
entreprises prennent conscience des problèmes
d'éclairage insuffisant au travail.
Les fondements médicaux
Comment agit la luminothérapie ?
L´insuffisance de luminosité génère la sécrétion
de mélatonine en trop grande quantité. C´est
cette hormone produite par l´épiphyse (glande
pinéale) qui est à l´origine de notre besoin
de sommeil. En hiver, l´intensité lumineuse
se situe en dessous de 2000 lux* et nous sécrétons
une quantité trop importante de mélatonine (hormone
somnifère). Les lampes de luminothérapie agissent
sur la régulation de la mélatonine.
Nous savons aujourd'hui que la lumière agit
en tant que temporisateur pour de nombreux processus
de notre corps. La clarté de la lumière du jour
parvient, par l'intermédiaire de l'oeil et du
nerf optique sous forme de pulsations électriques,
jusqu'à l' horloge interne de notre cerveau,
le Nucleus suprachiasmaticus (noyau suprachiasmique),
SCN (Noyau cellulaire dans le cerveau). Le SCN
utilise les informations clair/sombre et provoque
auprès d'autres structures du cerveau la répartition
rythmique de substances chimiques porteuses
de messages. Ainsi sont transmises d'une part
l'hormone du sommeil où hormone somnifére, la
mélatonine, et d'autre part, les neurotransmetteurs,
sérotonine et la noradrénaline, " responsables
" de la bonne humeur.
La Mélatonine, qui provoque l'endormissement,
est produite lorsque qu'il fait sombre; par
contre dès que l'intensité lumineuse est suffisante
sa production est stoppée.
L'utilisation de luminothérapie appelée aussi
photothérapie est très simple et dure environ
une demi-heure à deux heures, selon l'intensité
des lampes blanches médicales utilisées. Ces
lampes médicales de luminothérapie génèrent
une intensité de lumière comprise entre 2500
et 10.000 Lux*.
* lux: unité de mesure de l´intensité de la
lumière visible.
Source : Solvital
|

 |
|
|
 |