Aromathérapie
et phytoénergétique
La phyto-aromathérapie est la plus vieille
thérapeutique du monde. Elle a toujours
existé puisque les plantes n'ont jamais
cessé d'être utilisées comme plantes condimentaires
et/ou médicinales (Thym, Estragon, Basilic,
Menthe). Par opposition aux drogues obtenues
par synthèse chimique ou par extraction
de principes actifs, la phyto-aromathérapie
est la médecine naturelle par excellence.
Les produits chimiques sont des substances
mortes, perturbatrices des systèmes métaboliques
naturels vitaux. Antibiotique ne veut-il
pas dire anti-vie ? Par leur présence,
le sol, les plantes, les animaux et l'homme
se dévitalisent. A l'inverse, les huiles
essentielles sont des produits naturels
qui favorisent une profonde revitalisation
de l'organisme. Elles sont dites «pro
biotiques», c'est à dire qu'elles participent
à la vie.Il ne s'agit pas pour autant
d'opposer le "tout chimique"
au "tout naturel". Il serait
temps que l'on arrête les guerres et les
luttes stériles, uniquement destinées
à défendre des « croyances ». Les substances
chimiques de synthèse ont permis des résultats
exceptionnels que tout le monde reconnaît.
Définition de
l'aromathérapie
Si l'on se réfère à l'acception étymologique
et moderne du terme, l'aromathérapie se
définit comme: «le traitement, à titre
préventif ou curatif, des maladies physiques
et psychosomatiques par les "arômes
végétaux": les huiles essentielles
et les essences extraites des plantes
odoriférantes, qui possèdent des vertus
médicinales, administrées par les différentes
voies compatibles avec leur nature huileuse»
Quelques dates
concernant l'aromathérapie.
Dans toutes les parties du globe, les
civilisations ont montré un intérêt manifeste
pour les plantes aromatiques en médecine,
en cuisine et en parfumerie.
Au Moyen Orient, 4000 ans avant JC, les
Sumériens utilisaient déjà les plantes
aromatiques et médicinales (le fenouil,
le pin, le galbanum). Les Arabes monopolisèrent
longtemps le commerce des épices et participèrent
activement aux techniques de distillation
des huiles essentielles.
En Inde, la médecine ayurvédique utilise
également de nombreuses plantes aromatiques.
En Chine, 2800 ans avant JC, le berceau
de la phytothérapie, on relate l'emploi
d'une centaine de plantes telles que l'anis,
le curcuma, la cannelle, le gingembre.
En Égypte, Imhotep, médecin du pharaon,
connaissait très bien l'emploi des plantes
aromatiques parmi lesquelles figuraient
le cèdre du Liban, la labdanum, le nard,
l'encens, la myrrhe, le cumin, le laurier,
l'anis, la cannelle. Les Égyptiens fabriquaient
déjà des produits aromatiques variés :
huiles, onguents, eaux parfumées, préparations
cosmétiques, préparations à l'embaumement
des momies.
Les Hébreux offraient en guise d'hommage
des extraits aromatiques précieux : la
myrrhe, l'encens.
En Grèce, dès 1200 avant JC, le commerce
phénicien ramena d'Orient le poivre, la
cannelle, l'encens... Hippocrate, père
de la médecine, rassemble toutes les connaissances
médicales de l'époque dans une œuvre capitale
où il préconise de soigner en favorisant
les forces naturelles d'auto guérison
et l'utilisation des aromates dans l'alimentation
et en médecine.
Les Romains, au premier siècle après JC,
recensent dans De Materia Medica, écrit
par Dioscoride, pas moins de 519 espèces
de plantes. Les bains aromatiques, les
lotions, les onguents, et les crèmes parfumées
étaient d'usage quotidien à Rome.
En Amérique, les civilisations avancées
des Aztèques, Mayas et Incas connaissaient
parfaitement l'emploi des drogues végétales
aromatiques, baume de styrax, de copaïba,
de sassafras qu'ils utilisaient en l'état
pour guérir infections et plaies.
En France, pays phare de l'extraction
industrielle par distillation à la vapeur
d'eau, quelques grands noms ont donné
des lettres de noblesse à l'aromathérapie
:
1918 : R.M.Gattefossé, véritable père
de l'aromathérapie moderne, chimiste et
parfumeur, se consacre à l'étude antibactérienne
des huiles essentielles.
1929 : Sévelinge, pharmacien, se consacre
à l'étude des huiles essentielles en médecine
vétérinaire et confirme les travaux de
Gatefossé.
1964 : le docteur Valnet, auteur d'une
vulgarisation importante, relance l'usage
médicinal des huiles essentielles. Duraffourd,
Lappraz et Belaiche prennent le relais.
1975 : Pierre Franchomme, biochimiste,
fondateur de Pranarom, met en évidence
l'importance du chémotype (ou race chimique
de l'espèce (HECT)) pour la réussite optimale
des traitements médicaux. Le Laboratoire
Pranarom, sous la direction de Dominique
Baudoux, continue aujourd'hui à développer
l'aromathérapie avec une rigueur scientifique
et une expérience clinique qui ont toujours
été sa ligne directrice.
Qui, un jour,
eut l'idée de traiter la plante de cette
manière originale pour obtenir cette matière
première thérapeutique ?
Cette pratique remonte, semble-t-il, aux
Égyptiens, 4000 ans environ avant Jésus
Christ. Les huiles essentielles servaient
alors à parfumer les onguents, à combattre
la putréfaction lors d'embaumement des
corps et à la conservation des aliments.Toutefois,
la clé de voûte de la distillation fut
Abû Ali al-Husayn ibn Sina, que nous connaissons
mieux en Occident sous le nom de Avicenne,
philosophe et médecin iranien du Xème
siècle. Nous devons aux Arabes la découverte
et le développement de la distillation,
l'extraction des principes aromatiques
des plantes. Pourtant, ce n'est qu'au
début du XXe siècle que les propriétés
thérapeutiques des huiles essentielles
ont fait l'objet de recherches scientifiques.
Le pharmacien et parfumeur français, René
Maurice Gattefossé, en 1928, redécouvre
les qualités thérapeutiques tout à fait
exceptionnelles des huiles essentielles
par le plus grand des hasards. Un jour
qu'il s'était brûlé la main lors d'une
explosion dans son laboratoire, il eut
le réflexe de la plonger dans un récipient
contenant de l'huile essentielle de «
Lavande vraie» . A sa grande surprise,
le soulagement fut immédiat et la guérison
de la plaie ainsi que sa cicatrisation
d'une rapidité déconcertante. A la suite
de cet accident, il consacra sa vie à
étudier les propriétés antibactériennes
des huiles essentielles.D'autres pharmaciens,
médecins et biochimistes français de renoms
ont continué depuis les recherches (Valnet,
Duraffourd, Lappraz, Belaiche et, aujourd'hui,
Franchomme).
L’approche française
de l'Aromathérapie
L'approche très particulière, scientifique,
pragmatique, que l'on appelle l'"école
française" d'aromathérapie, remonte
aux écoles de médecine et de pharmacie
de Paris et de Montpellier, voilà plusieurs
siècles. Cette "école", cette
démarche, sont universellement réputées
tant pour le très haut niveau des connaissances
aujourd'hui accumulées, que pour l'intérêt
manifeste accordé à toutes les formes
de cette thérapeutique: prescriptive,
manuelle ou psycho-olfactive.Reprenant
le flambeau des aromaterii - les apothicaires
spécialistes ainsi nommés entre les Xième
et XVIième siècles– le chimiste français
René Maurice Gattefossé créa le terme
générique "aromathérapie" en
1928, reprit par la suite par, entre autres,
le Dr Jean Valnet et, aujourd'hui, par
Pierre Franchomme, Président d'Honneur
de l'Association Française d'Aromathérapie.L'Association
Française d'Aromathérapie est présidée
par Dominique Baudoux, pharmacien et aromatologue.
Ses parents et son grand-père, tous pharmaciens,
le convainquent aisément d'entreprendre
très jeune des études de pharmacie à l'Université
Catholique de Louvain, en Belgique. Cet
enseignement lui permet, entr'autres,
de parfaire ses connaissances de phytothérapie
et d'éveiller son intérêt pour la recherche.
Au cours de ses études, il prend connaissance
des possibilités importantes qu'offrent
les médecines alternatives. Il découvre
l'intérêt grandissant des patients pour
ces nouveaux traitements. Aujourd'hui,
il transmet son savoir et sa pratique
en enseignant dans le monde entier.
Le point sur
la recherche
Concentré d'énergie, bouquets de parfums,
force vivante offerte par la nature, les
huiles essentielles soignent, guérissent,
délassent le corps, parfument et assainissent
la maison. Puissantes et délicates, elles
donnent le meilleur pour qui sait les
choisir et les employer, mais se révèlent
dangereuses lors d'utilisations imprudentes.Dans
le domaine des Médecines Douces, les huiles
essentielles sont à ranger dans la gamme
des produits hautement efficaces mais
d'un maniement subtil. Leur dosage se
résume d'ailleurs à quelques gouttes,
au grand maximum. Ces "bombes thérapeutiques"
qui concentrent jusqu'à cent fois certains
principes actifs de la plante ne sont
pas uniquement intéressantes lors de petits
bobos. Elles remplacent aussi très avantageusement
des médicaments, mais se situent surtout
au carrefour de la médecine, de la santé,
de l'hygiène et de la beauté
De nombreux
principes actifs
Une huile essentielle contient, très concentrés,
l'essentiel des principes actifs de la
plante, mais pas tous. En effet, au cours
de la distillation de la plante par la
vapeur pour obtenir l'huile essentielle,
certains composants, trop lourds, ne sont
pas recueillis. Cela donne alors une spécificité
à l'huile essentielle que ne développe
pas directement la plante fraîche. La
valériane, par exemple, est une plante
que les phytothérapeutes prescrivent couramment
pour ses vertus sédatives et calmantes.
Pourtant, l'huile essentielle de valériane
n'est d'aucun secours en cas d'insomnies.
De plus, parfois, au cours de la distillation,
la chaleur et l'humidité provoquent l'apparition
de corps nouveaux. L'huile essentielle
d'ail contient une substance thérapeutique,
absente dans la plante fraîche, qui en
fait un excellent anticoagulant. Une huile
essentielle est un ensemble de principes
actifs. L'huile essentielle de romarin,
par exemple, contient 250 substances différentes,
celle d'origan, 85. Seule l'association
de tous ces éléments donne l'efficacité
du produit.
De nombreux
usages
Selon la plante dont elles proviennent,
les huiles essentielles sont recommandées
en usages antibiotiques, antiviraux, antiseptiques,
fongicides, cicatrisants, digestifs, anti-inflammatoires,
sédatifs... Et on les utilise par voie
orale, à la manière d'un médicament (cet
usage est surtout réservé à la prescription
médicale), en inhalations, en diffusion
dans l'atmosphère avec un diffuseur d'essence,
en massage (mélangée à une huile de base),
en soins du visage (mélangée à une huile
ou à une crème)...Cela posé, toutes les
plantes ne contiennent pas d'essences
aromatiques. Une laitue, par exemple,
ne donnera jamais la moindre goutte d'huile
essentielle ! Les plantes qui en contiennent
le plus sont les aromates que l'on utilise
en cuisine : cannelle, romarin, thym,
estragon, serpolet, sarriette, origan...
Correctement utilisées, les huiles essentielles
offrent une action thérapeutique dont
il serait dommage de se passer. Elles
ont une très forte action antiseptique.
Dans les infections pulmonaires, par exemple,
on fait confectionner des suppositoires
à base d'huiles essentielles, dans des
proportions très strictes. Par la circulation
sanguine, les essences remontent jusqu'aux
artérioles pulmonaires et entrent en contact
direct avec les germes responsables de
l'infection. Ce type de traitement se
pratique sous surveillance médicale.Les
huiles essentielles empruntent un autre
chemin lorsqu'on les avale. Une étude
scientifique a montré que l'ingestion
d'essence de cannelle, sous forme de gélules,
donne d'excellents résultats lors de cystites
chroniques, de colibacilloses à répétition.
Toutefois, une maladie importante ne sera
pas soignée du jour au lendemain. Il faut
jusqu'à un an de traitement pour voir
disparaître une colibacillose chronique.
A terme, la guérison est totale. Mais
encore une fois, n'hésitez pas à consulter
un médecin formé aux huiles essentielles,
et ne les utilisez jamais seul par voie
orale..
Le monde végétal est riche de 800.000
espèces de plantes dont une partie seulement
est capable de synthétiser des essences.
Seules les plantes aromatiques qui, dans
l'échelle végétale représentent une certaine
perfection, sont susceptibles de dégager
une odeur bonne ou mauvaise. Ces végétaux
supérieurs, considérés comme les plus
évolués, sont répartis dans une cinquantaine
de familles : Abiétacées, Apiacées, Astéracées,
Cupressacées, Géraniacées, Lamiacées Lauracées,
Myrtacées, Poacées, Rutacées.
Ces plantes sont riches en molécules aromatiques
caractéristiques de chacune d'entre elles
dont la composition biochimique déterminera
les propriétés thérapeutiques ou toxiques.Un
nombre important de plantes aromatiques
ne sont guères utilisées en raison de
leur toxicité et de leur manque d'intérêt.
D'autres plantes contiennent des quantités
tellement faibles qu'elles ne pourront
être distillées à la vapeur d'eau pour
en extraire l'essence. Celle-ci pourra
s'extraire par des solvants organiques
ou des graisses, mais ne conviendra en
aucun cas à l'usage thérapeutique et sera
exclusivement réservée à la parfumerie
et à l'agro-alimentaire.
Pour obtenir
une huile essentielle, faut-il utiliser
une plante spécifique ?
Seule la famille des plantes aromatiques
propose des végétaux susceptibles et capables
de donner leurs essences, telles que la
lavande, les menthes, les origans, les
marjolaines, les thyms, les romarins...
Il est important que ces plantes soient
sauvages ou obtenues en agriculture biologique.
Car plus une plante s'est trouvée dans
un biotope difficile, plus elle aura une
rigueur, une résistance et une capacité
à synthétiser une essence beaucoup plus
riche que la plante qui pousse sur une
terre artificiellement fertilisée.-
Comment choisir
les huiles essentielles ?
La qualité varie énormément d'une huile
à l'autre, ainsi que le prix. On distingue
plusieurs variétés :
- l'appellation "huile 100% naturelle"
recouvre un mélange de plusieurs essences
naturelles ; une essence rare ajoutée
à une essence plus ordinaire permet un
prix raisonnable;
- l'huile "100 % pure et naturelle"
provient d'une plante unique;
- l'huile "100 % pure et naturelle,
biologique", la même que la précédente,
est obtenue à partir de plantes issues
de l'agriculture biologique, cultivées
sans pesticides ni engrais chimiques.
C'est ce qu'on peut trouver de mieux;
- l'huile d'origine synthétique dont les
différents principes actifs sont reproduits
chimiquement. Elle n'a pas les propriétés
thérapeutiques d'une huile naturelle,
et peut provoquer des effets secondaires,
comme des démangeaisons ou des nausées...
-l'huile semi-synthétique, mélangée à
une huile essentielle naturelle, est un
panachage de plusieurs essences, dont
les plus chères sont remplacées par des
molécules de synthèse.-
Peut-on considérer
les Huiles Essentielles comme un produit
dangereux?
Oui et non. Non si l'on parle de produits
comme ceux de la gamme Pranarom, contrôlés
et proposés au public sous une forme active
mais non dangereuse, d'un usage simple
et accompagnés de conseils d'utilisations
précis. Oui, si l'on ne fait pas attention
aux doses de toxicité. Certains produits
sont peu toxiques, même à hautes doses,
d'autres – comme l'huile essentielle -
fortement toxiques à faibles doses. L'huile
essentielle n'est donc pas à mettre à
la portée de toutes les mains, et surtout
pas de celles des enfants. De plus, pas
d'automédication si l'on ne connaît pas
les produits. Le travail des professionnels
est de donner la meilleure information
possible et des précautions d'emplois
très cadrées. Certaines huiles essentielles
peuvent être utilisées par tous, sous
réserve de respecter certaines règles,
et d'autres sont impérativement à l'usage
des spécialistes, des professionnels.
Un concept novateur
: la Phyto-énergétique.
Nous avons développé à l’Institut une
nouvelle approche qui permet d’associer
la pratique des huiles essentielles avec
les fondements théoriques de l’énergétique
et du Shiatsu. Ce concept novateur, que
nous avons baptisé « phytoénergétique
», est né en 2000 de la rencontre entre
la connaissance de l’Aromathérapie occidentale,
apportée par Elske Miles, et la connaissance
de l’Energétique orientale qui est la
mienne. L’idée est que chaque huile essentielle
a une puissante vibration électromagnétique
qui lui est propre.Si l’on accepte le
paradigme vibratoire de notre univers,
codifié par l’orient mais également par
la science occidentale de ces dernières
décennies, les huiles essentielles doivent
posséder, au-delà de leur dimension moléculaire
pure, une dimension vibratoire (électrique
ou ondulatoire). Mais comment l’envisager
et ensuite la conceptualiser de façon
cohérente.Nous devons beaucoup pour cela
aux recherches du docteur Valnet (qui
a basé sa médecine du terrain sur les
travaux de Louis Claude Vincent) et aux
travaux du biochimiste, Pierre Franchomme,
qui a su « positionner » les molécules
aromatiques sur le fameux bio-électrogramme
du même Vincent.Pour résumer, Louis Claude
Vincent a élaboré un référentiel essentiel
à l’usage de l’Aromathérapie et, à travers
lui, à la pratique générale des huiles
essentielles. Cet outil donne en effet
une structuration très utile de la composition
moléculaire des H.E. Il permet ainsi de
les choisir en fonction de critères scientifiques
démontrés et « non simplement empiriques
». C'est grâce à cette approche électromagnétique
que nous avons pu faire le pont avec l'énergétique
pure.
Qui était Claude
Vincent ?
C'était un ingénieur diplômé des Travaux
Publics, Ingénieur conseil de l'Armée
des Etats-Unis pour l’alimentation en
eau les cimetières américains et également
ingénieur conseil à EDF pour les barrages.
Il a également été conseil auprès de nombreuses
communes en France et à l'étranger pour
leurs services des Eaux et des Egouts.
Par conséquent son domaine d’action était
« l'eau », propre ou usée, ainsi que sa
qualité. Son sens de l'observation l'a
conduit à constater que selon les cas,
les eaux étaient acides ou alcalines,
propres ou usées. Qu'elles permettaient
alors, selon leur qualité, le développement
de tel ou tel type de micro-organismes
ou végétation. Il développa alors le concept,
pour l'eau, de qualité du terrain et mit
au point une grille de lecture et un appareil,
le bioélectrogramme, classant les terrains
possibles en 4 types. Son intelligence
pratique le fit rapidement élargir ces
principes au terrain humain. Dès 1948,
il crée la Bioélectronique, méthode permettant
d'analyser le terrain biologique de tout
individu, dont est issue la notion connue
de tous de « PH acide ».Que recouvre le
concept de Bioélectronique?La Bioélectronique
permet d'analyser les milieux liquides
d'après leurs potentiels biophysiques,
et ce à travers 3 données fondamentales,
le pH ou potentiel hydrogène (le fameux
PH acide), le rH2 ou potentiel d'oxydoréduction
(réduction hydrogène) et le rô ou potentiel
de résistivité. Ces données vont de 0
à 14 pour le pH, de 0 à 42 pour le rH2
et de 0 à x000 pour le rô. Sur ces axes,
Vincent a défini 4 types de terrains qui
sont propices à certaines formes de vie
en fonction de leur caractère "acide"
ou alcalin, réducteur ou oxydant.Vincent
a constaté que pour un individu en bonne
santé, il existe des valeurs de référence,
à l’instar de celles connues en biologie.
Lorsque l'on sort de ces valeurs normes,
on se situe dans un terrain propice à
la maladie.Le dernier champ de lecture
qui nous a permis de comprendre la dimension
vibratoire de cette lecture "énergétique"
ou en tous cas électromagnétique, c'est
que chacun des 4 terrains définis par
Vincent, est porteur d'un échange électromagnétique
avec son environnement. Cet échange est
lui même associé à une « force », définie
par Vincent. Une cartographie extraordinaire
de positionnement des molécules composant
les huiles essentielles apparaît alors.A
partir de ce positionnement, nous avons
pu nous appuyer sur les niveaux de « chaleur
» et « électromagnétique » pour faire
le lien avec la lecture « énergétique
» issue de la tradition orientale qui
identifie et interprète ces mêmes niveaux.
Expliquons nous.
Le milieu oxydant qui libère des électrons
est de nature "négativante"
et le milieu réducteur qui capte ces mêmes
électrons est de nature "positivante".
Le milieu oxydant est plutôt "froid"
alors que le milieu réducteur est plutôt
"chaud". Et bien ces notions
de "froid" + "négativant"
et de "chaud" + "positivant"
sont totalement en cohérence avec les
notions de Yin et de Yang. Nous avons
par conséquent ici le pont possible avec
le référentiel énergétique oriental. A
partir de lui nous avons pu décliner l‘usage
des H.E. de façon « énergétique » car
les deux pôles Yin et Yang sont à la base
du référentiel oriental des 5 Principes
que sont le Feu, la Terre, le Métal, l'Eau
et le Bois, proposé par la M.T.C et de
la théorie des méridiens qui en découle.
Il devient alors extrêmement intéressant
de pouvoir interpréter ces H.E. comme
des « aiguilles d'acupuncture », porteuses
de messages vibratoires, des diapasons
énergétiques que l'on va pouvoir utiliser
non plus de façon symptomatique mais énergétique.Les
formules de la Phytoénergétique.
Les huiles sélectionnées pour un usage
phytoénergétique, l’ont été pour leur
équilibre dynamique général, en résonance
la plus juste avec celle de chaque Principe
et de chaque méridien. Cette résonance
peut être lisible directement, à travers
le positionnement moléculaire de l’H.E.
selon le référentiel énergétique, ou indirectement
selon son mode d’action rapproché des
lois interactives régissant les rapports
entre les Principes ou les méridiens.
Elles ont également été sélectionnées,
en fonction de leur cohérence « olfacto-moléculaire
». Il peut en effet arriver que certaines
huiles soient composées de molécules dans
l’axe d’un Principe ou d ‘un méridien,
mais produisent entre elles une synergie
« conflictuelle » sur le plan olfactif
ou moléculaire, comme cela peut d’ailleurs
se produire avec certains points d’acupuncture.
De plus, les H.E., comme tout système
énergétique, se potentialisent mutuellement.
Ceci fait que par exemple si l’on additionne
plusieurs H.E., leurs Rô ne s’additionnent
pas mais s’ajoutent de façon exponentielle.
Par conséquent nous avons systématiquement
limité à 3 le nombre d’H.E. sélectionnées
pour chaque Principe ou méridien.Dans
les synergies que nous avons élaborées
suivant les principes de la Phytoénergétique,
il faut retenir deux éléments. Le premier
concerne le mélange de plusieurs HE les
unes aux autres. Et le deuxième concerne
la présence d’une huile végétale porteuse.
1) Trois HE différentes : Lorsque
l’on mélange plusieurs HE, une synergie
nouvelle apparaît dont la dynamique moléculaire,
et donc énergétique, lui est propre. Pour
établir des mélanges équilibrants, nous
avons choisi 3 HE dont les structures
vibratoires se ressemblent tout en étant
complémentaires. Au delà du nombre de
trois HE, les réactions synergiques deviennent
vite imprévisibles au risque de devenir
contradictoires.
Le but escompté étant de rééquilibrer
un terrain énergétique, le caractère équilibré
et harmonisant des synergies est par conséquent
fondamental.
2) Une HV porteuse : Afin de donner
au mélange son juste degré de pénétration
(les H.E. pures pénètrent immédiatement
dans le sang), il faut associer les 3
HE sélectionnées à une huile végétale
de type « tournesol » dans une proportion
de 90% à 95% pour l’HV et 10 à 5% pour
le mélange des 3 HE. Ainsi, la synergie
aura une pénétration progressive qui permettra
aux HE d’aller produire leur effet à la
profondeur peu importante à laquelle le
méridien d’énergie circule lorsqu’on se
situe aux extrémités. Sans la présence
d’une huile végétale, l’huile essentielle
aura tendance à rentrer directement dans
le système sanguin pour être diffusée
à travers l’organisme. La présence de
l’HV est donc indispensable pour optimiser
le travail dans la dynamique énergétique.
Quels sont les
intérêts de la méthode ?
1/ Les techniques énergétiques
dans leur ensemble sont des approches
« hygiénistes », c'est-à-dire qui se préoccupent
plus de l’état de santé que de la maladie.
Le principal intérêt des mélanges proposés
réside dans le fait qu’ils sont « équilibrants
», c'est-à-dire ni excitants ni dispersants.
Ils redonnent à l’énergie de chaque principe
son « la », lui permettant de se re-paramétrer
naturellement.
2/ L’application des mélanges se
fait sur des zones qui se situent vers
les extrémités des bras ou des jambes.
Ce sont des parties du corps faciles d’accès
et sans risque.
3/ La toxicité biochimique de certaines
huiles essentielles dans les mélanges
est très réduite, voire insignifiante
grâce leur faible dosage, à leur dilution
dans une HV et à la zone d’application
(éloignée de tout organe).
4/ En appliquant un mélange à des
endroits stratégiques (poignets, chevilles,
ventre, dos), on bénéficie automatiquement
de sa valeur informationnelle sur le plan
olfactif.
5/ La phytoénergétique permet d’impliquer
le receveur du soin directement dans le
souci d’aller mieux.
De ce fait, la Phytoénergétique est un
complémentaire très appréciable pour n’importe
quel soin de type énergétique (shiatsu,
acupuncture, réflexologie, tuina, ayurveda,
etc…) mais également non énergétique (ostéopathie
par exemple). Lorsque l’origine du déséquilibre
a été identifiée comme concernant plus
spécifiquement un méridien, on choisit
le mélange approprié que l’on applique
sur des zones, correspondant au trajet
du méridien, qui se trouvent toujours
au niveau des extrémités (des bras et
des jambes).
Ce sont en effet les zones où les différents
méridiens énergétiques circulent le plus
en « surface » et où l’énergie est la
plus mobilisable. La MTC considère que
les points majeurs d’action sur le flux
énergétique des différents méridiens se
situent entre les coudes et l’extrémité
des doigts ou derrière les genoux et l’extrémité
des orteils. C’est dans ces zones que
l’énergie est en effet la plus mobile,
la plus accessible et par conséquent la
plus facilement rééquilibrable.L’application
se fait en posant quelques gouttes du
mélange adapté au méridien choisi sur
la zone indiquée que l’on masse légèrement.
Le but de la Phytoénergétique est de redonner
à un méridien sa fréquence vibratoire
juste. Pour ce faire, il suffit de lui
« rappeler » cette fréquence en appliquant
une synergie de HE ayant la même tonalité
et la même qualité de vibration harmonieuse.
Cette logique implique que quelques applications
par jour pendant une période courte (5
à 7 jours) sont suffisantes.
Les risques de toxicité liés aux principes
actifs des huiles essentielles sont considérablement
réduits du fait du faible dosage dont
le praticien en phytoénergétique a besoin.
Mais il n’en demeure pas moins que des
contre-indications spécifiques existent.
Elles sont liées soit aux HE elles mêmes
soit à des points spécifiques dont l’usage
est également contre-indiqué dans certains
cas en MTC. C’est pourquoi la Phytoénergétique
demande une formation rigoureuse.
Auteur : Michel Odoul - Pour en savoir
plus :
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ce livre
Prix : EUR 19,86 |
La
phyto-énergétique : Stimulez vos
points d'acupuncture par les huiles
essentielles
Se soigner en associant l’aromathérapie
– l’usage des huiles essentielles
– et la médecine traditionnelle
chinoise – l’énergétique. La pratique
phyto-énergétique permet d'établir
des liens entre les huiles essentielles
et les énergies connues en médecine
traditionnelle chinoise. Les huiles
essentielles contiennent, sous une
forme particulièrement concentrée,
les principes actifs des plantes
et ont un réel pouvoir thérapeutique
lorsqu'elles sont bien choisies
et bien utilisées. L'intérêt de
la phyto-énergétique, c'est d'utiliser
les huiles essentielles non plus
comme des médicaments pour traiter
des symptômes, mais comme des aiguilles
d'acupuncture qui envoient des informations
chimiques à chaque cellule et agissent
ainsi sur la zone concernée. Cette
pratique permet à l'organisme de
recouvrer son équilibre.
|
Institut
Français de Shiatsu Institut Français
de Shiatsu et de Psychologie Corporelle
Appliquée
Site internet : http://www.shiatsu-institut.fr
106 rue Monge 75005 Paris Tél. :
01 45 87 83 17 Fax : 01 45 87 65
96
L’Institut Français de Shiatsu a
réalisé au Japon et en Europe, en
2004, 2005 et 2006, des enquêtes
sur le terrain. Ces enquêtes ont
été effectuées afin de donner une
idée actuelle et synoptique de la
place du Shiatsu dans les différentes
sociétés civiles. Nombre de praticiens,
conditions et durées des formations,
reconnaissance officielles et prise
en charge sociale, organisation
de la profession, etc. sont autant
de critères pris en compte.
L'institut Français de Shiatsu,
créé et dirigé par Michel Odoul,
propose en France et à l'étranger,
une meilleure connaissance de la
pratique et des bienfaits du Shiatsu,
ainsi que de certaines autres approches
totalement complémen-taires comme
l'Aromathérapie et la Phyto-énergétique
et la Réflexologie Plantaire.
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