»
La constipation: un mythe ?
Le Dr Jensen, qui s'est passionné pour l'hygiène intestinale
pendant plus de 50 ans, a pratiqué plus de 300 autopsies
afin de vérifier l'état de leur côlon. Sur ces 300 personnes,
seules 15 se plaignaient de constipation chronique.
Les résultats de l'autopsie parlent d'eux-mêmes:
seules 15 personnes
présentaient un côlon normal (c'est-à-dire sans déformation
anormale, ni encombrement par des matières anciennes),
chez toutes
les autres, le côlon était constamment encombré, à des
degrés divers. Dans un cas, le Dr Jensen a noté la présence
de 20 kilos de matières fécales desséchées et anciennes!
Dans un autre cas, il s'agissait d'une femme qui allait
à la selle de 3 à 5 fois par jour. Pourtant, lors de
l'autopsie, son côlon était dilaté et encombré par une
masse circulaire de 18 cm de matières fécales anciennes.
Seul subsistait un orifice central de la taille d'un
stylo, qui permettait le passage des matières récentes.
» La
constipation: comment se crée-t-elle ?
Lorsque nous mangeons, nous provoquons une contraction
péristaltique du côlon, qui pousse les matières fécales
dans la partie terminale, le rectum. D'où un besoin
de défécation que l'on doit ressentir à chaque repas.
Si nous prenons 3 repas par jour, nous devons donc aller
à la selle 3 fois chaque jour.
Pour ce faire, il faut un côlon en forme, tonique, qui
pourra propulser efficacement les déchets vers la sortie.
Si ce n'est pas le cas, et que nous avons recours aux
laxatifs, leur effet irritant induit une fainéantise
accrue de notre côlon, d'où aggravation de la constipation.
La santé de l'organisme dépend de la santé du côlon.
C'est le credo de nombreux médecins et naturopathes.
Il y a plus de 50 ans, le chirurgien américain Kellogg
affirmait que 90% des maladies de civilisation trouvent
leur origine dans un côlon perturbé. Dans nos sociétés
modernes, urbaines, l'importance des services de nettoyage,
d'évacuation de déchets, est absolument vitale. Il suffit
de voir les conséquences désastreuses sur l'ensemble
de la société des grèves des éboueurs: l'intoxication
s'empare de nos belles villes, avec son cortège de risques
épidémiques majeurs.
Le même schéma se réalise dans notre organisme, qui
ne pourra être sain que si son service de nettoyage
, le côlon en l'occurrence , fonctionne correctement.
Une expérience d'Alexis Carrel, réalisée il y plus
de 50 ans, éclairait la nécessité d'une élimination
des toxines comme condition nécessaire à toute vie.
Alexis Carrel mit en culture des cellules embryonnaires
de coeur de poulet. Ces cellules étaient plongées dans
une solution d'où elles tiraient les principes nutritifs
nécessaires à leur vie et dans laquelle elles rejetaient
leurs toxines. Cette solution était changée chaque jour
afin de renouveler les apports nutritifs et d'éliminer
les toxines. On nota que ces cellules de coeur de poulet
vécurent ainsi 29 ans! Elles périrent le jour où l'assistant,
chargé de leur entretien, oublia de renouveler la solution.
Les cellules furent donc tuées par leurs propres toxines,
autrement dit, par auto-intoxication. En conclusion,
Alexis Carrel disait: "La cellule est immortelle. C'est
tout simplement le liquide dans lequel elle baigne qui
dégénère. Renouvelez ce liquide régulièrement, apportez-y
de quoi se nourrir à la cellule, et à aussi loin qu'on
le sait à la pulsation de la vie peut se prolonger indéfiniment."
Ces quelques faits établissent clairement que
:
la santé d'un organisme est étroitement liée
à la qualité de son système d'élimination des toxines
et des déchets : le côlon au premier rang
inversement, toute perturbation colique entrave
la bonne élimination des toxines et déchets; elle est
responsable d'affections multiples, générales, bien
souvent inattendues.
Le rôle de passage et d'échanges (bilatéraux) du côlon
met en évidence l'importance de la paroi intestinale:
celle-ci est constituée d'une seule épaisseur cellulaire
épithéliale, très mince (de 0,02 à 0,03 mm), qui sépare
la lumière intestinale des capillaires sanguins et lymphatiques.
Afin de préserver son intégrité, la paroi de l'intestin
est en continuel renouvellement: notre intestin fait
peau neuve en 48 heures, les cellules mortes étant évacuées
dans les selles. Cette paroi, si fine, est donc un barrage
contre les toxines et microbes présents dans l'intestin
à condition de ne pas être irritée ou lésée par une
stase chronique de matières fécales.
» Les principaux signes
d'intoxication intestinale chronique
Signes neuropsychiques
Du fait de l'irrigation privilégiée du cerveau, ils
seront les plus nombreux, les plus tenaces et déroutants,
si on ne songe pas à les relier au gros intestin.
En 1933, le professeur Baruk décrit pour la première
fois la psychose colibacillaire et reproduit expérimentalement
la catatonie par injection de toxines colibacillaires
extraites du gros intestin. Poursuivant sa recherche,
il met en évidence le rôle de l'intoxication toxinique
colibacillaire du système nerveux dans la genèse de
nombreuses affections psychiatriques, psychotiques,
et notamment dans certains états dépressifs mélancoliques
revêtant quelquefois la forme d'obsessions, et dans
des cas de psychasthénie qui suivent des infections
à colibacilles, ainsi que dans des formes délirantes
oniriques ou confusionnelles, voire des délires imaginatifs
lors de toxi-infections d 'origine colibacillaire.
Des guérisons importantes, quelquefois totales et définitives,
d'affections psychiatriques sévères peuvent s'observer
par le traitement de cette toxi-infection intestinale.
Selon le professeur Baruk, les toxines intestinales
agissent de deux façons sur le cerveau :
soit elles provoquent des phénomènes inflammatoires
lors d'intoxication longue et importante, qui peuvent
déterminer des lésions cérébrales, gravissimes parfois,
encéphalites, méningo-encéphalites, paralysies, contractures,
etc.;
soit, à un moindre degré, il s'agit d'une imprégnation
toxinique du système nerveux, qui détermine ces troubles
purement fonctionnels des centres nerveux : dépressions
mélancoliques, obsessions, délires, accès confusionnels,
etc.
Ainsi, le professeur Baruk démontre le rôle fondamental
des facteurs toxiques d'origine intestinale dans la
genèse des psychoses, en particulier de la schizophrénie.
Ses travaux ont été plus récemment confirmés par ceux
du célèbre homéopathe suisse, le Docteur Dominique Senn.
Dans "La balance tropique", il démontre la responsabilité
des toxines intestinales dans le développement de la
schizophrénie (voir l'expérience avec l'araignée qui
dévore un moustique à qui on aura fait ingérer une goutte
de sang d'un patient schizophrène). La nouvelle toile
tissée par l'araignée est alors totalement désorganisée
et déstructurée.
Les autres signes neurologiques
de l'intoxication d'origine intestinale sont nombreux
:
la fatigue, physique et mentale, avec une sensation
d'incapacité à démarrer la journée; cette fatigue, qui
ne cède à aucun traitement "habituel", peut aboutir
à un état dépressif chronique;
la plupart des troubles du sommeil (insomnies,
cauchemars), les migraines, les troubles de l'humeur
(irritabilité), doivent évoquer l'intoxication intestinale.
Signes hépatiques
"Derrière la constipation, cherchez le foie; et derrière
les troubles hépatiques, cherchez le côlon". Voilà une
façon imagée de rendre compte des rapports étroits entre
le côlon et le foie. Les toxines intestinales, empruntant
la voie sanguine, atteindront le foie en premier; là,
elles seront neutralisées, puis éliminées soit par la
bile, soit par les urines.
Mais face à un arrivage massif et répété, les fonctions
éliminatrices du foie seront rapidement saturées, d'où
un débordement et le passage des toxines dans le sang.
C'est alors que s'installe un véritable cercle vicieux;
le côlon dérèglé et encrassé perturbe le foie qui, à
son tour, ne pourra plus gérer efficacement la digestion
d'où aggravation de la constipation.
Troubles cardio-vasculaires
Du fait de la proximité anatomique du coeur et du côlon
(le diaphragme les sépare), des perturbations coliques
peuvent avoir des conséquences directes sur le coeur.
Dans le cas de constipation ancienne, accompagnée de
ballonnements importants et douloureux, le côlon dilaté
comprimera le diaphragme sur lequel repose le coeur,
provoquant des douleurs cardiaques, évoquant l'angine
de poitrine, des troubles du rythme cardiaque, un essoufflement
à l'effort, quelquefois des malaises lors de la digestion.
Mais les toxines intestinales véhiculées par le sang
n'épargnent pas le système cardio-vasculaire, d'où une
tendance à l'artériosclérose et le développement d'un
terrain propice aux affections cardio-vasculaires graves:
hypertension artérielle, angine de poitrine, infarctus
du myocarde, artérite des membres inférieurs, etc.
Troubles sanguins
Une anémie peut s'observer chez les adolescents constipés,
ce qui aggravera un tableau de fatigue générale.
Affections rhumatismales
aiguës, inflammatoires
Les douleurs violentes et invalidantes doivent attirer
notre attention sur l'éventualité d'une intoxication
intestinale. Et ce plus particulièrement lors de crises
de gouttes, de tendinite, mais aussi lors de poussées
inflammatoires dans les arthrites: périarthrite scapulo-humérale
(épaule gelée), polyarthrite rhumatoïde ?
Ces affections suivent habituellement fidèlement l'état
du côlon: aggravation en cas de poussée de constipation,
amélioration si la constipation régresse.
Troubles ORL
Sinusites et rhinites chroniques, quand elles sont rebelles
aux traitements classiques, trouvent souvent leur source
dans un côlon encrassé.
Troubles musculaires
La stase intestinale provoque un affaiblissement global,
notamment musculaire, d'oùune tendance au relâchement
des parois musculaires. Inversement, la sédentarité,
qui provoque un relâchement musculaire, sera un facteur
aggravant de la stase intestinale. La conséquence en
est un épuisement profond et un vieillissement prématuré.
Troubles de la peau
Les hygiénistes ont toujours été frappés du rapport
étroit existant entre un bon fonctionnement intestinal
et la fraîcheur de nos téguments. Les toxines intestinales
se déposant notamment au niveau de la peau, son état
sera un excellent témoin de l'intoxication intestinale:
flétrissement, dessèchement, apparition de rides prématurées.
Par ailleurs, certaines dermatoses sont à relier directement
avec cette intoxication, notamment l'acné, certains
psoriasis et eczémas. Leur évolution suit fidèlement
celle de notre côlon. Ces affections dermatologiques
témoignent d'un double dysfonctionnement hépatique et
colique. Mais le cercle vicieux hépato-colique constitue
à coup sûr la première cause des affections dermatologiques.
Ce qui explique l'inefficacité des seuls traitements
locaux.
Esthétique
La beauté est et doit être le reflet de la santé, donc
d'un organisme non intoxiqué. Les femmes constipées
se plaignent de vieillissement prématuré de la peau,
de rides, de varicosités, d'infiltrations cellulitiques,
d'embonpoint et de baisse de vitalité. "Pas de beauté
ni de fraîcheur du teint sans intestin normal." Cet
axiome qui date de plus de 50 ans demeure toujours d'actualité.
Le retour à une bonne hygiène intestinale, garante de
santé, s'opèrera à travers plusieurs étapes:
- nettoyer le côlon,
- réparer les lésions côloniques,
- relancer le côlon,
- maintenir et prévenir tout retour à un état déséquilibré.
Première étape : nettoyer
le côlon
C'est le fondement même de la lutte contre la constipation.
Classiquement, le recours aux laxatifs montre l'ampleur
du phénomène: ils sont les premiers médicaments prescrits,
toutes catégories confondues.
»
L'hydrothérapie du côlon
L'hydrothérapie est une version améliorée et aboutie
du lavement colique.
Alors que le lavement remonte à l'antiquité, l'hydrothérapie
du côlon a vu le jour il y a un siècle environ. En Allemagne,
au début du 20ème siècle, l'Enterocleaner permettait
de remplir et de vider le côlon en continu.
Aux Etats-Unis, les travaux du Docteur Waddington soulignaient
l'intérêt de l'hydrothérapie du côlon ainsi que son
absence de danger et de toxicité (1920).
En France, le 6 mars 1934, une communication est donnée
à l'Académie de Médecine sur "Une nouvelle thérapeutique
intestinale: l'aspyroclise". Cette méthode, utilisant
l'Asclyser, permettait d'aspirer par une sonde à double
voie l'eau injectée dans le côlon. Selon les auteurs,
il est ainsi possible de "nettoyer la muqueuse, de calmer
son inflammation et d'effectuer une rééducation fonctionnelle
de l'organe."
Plus près de nous et aux Etats-Unis, il faut citer le
naturopathe Irons, grand promoteur de l'hydrothérapie
du côlon, qu'il pratique régulièrement sur lui-même
depuis des décennies, sans le moindre ennui, bien au
contraire, selon ses dires.
Les matières évacuées traversent un tube transparent,
ce qui permet de les voir et de suivre ainsi les effets
de l'hydrothérapie.
L'eau est au préalable filtrée sur un charbon actif
qui la débarrasse des nitrates et des chlorures.
Une vanne thermorégulatrice règle la température de
l'eau.
On utilise alternativement, et dans la même séance,
une eau tiède (38° C), puis fraîche (20° C), ce qui
facilite le décrochage des matières. Son débit est réglé
par une vanne qui, reliée à un manomètre, permet de
suivre avec précision la pression de l'arrivée d'eau
dans le côlon. L'eau arrive en continu à un débit qui
varie, en fonction des patients, de 100 à 1000 ml/min,
par une vanne située sur le circuit d'évacuation. On
procède à des alternances de remplissage et de vidange
successifs.
Le thérapeute est guidé par les sensations du patient.
Dès que celui-ci ressent un inconfort dû au remplissage
du côlon, on ouvre la vanne et on vide le côlon de l'eau
et des matières qui s'y sont dissoutes. Le patient est
allongé sur le dos, genoux repliés, ce qui favorise
la remontée de l'eau dans le côlon.
Un massage adéquat de l'abdomen durant la séance aide
à la progression de l'eau, au décrochage des matières
et à relaxer le malade, dont la bonne détente est la
condition sine qua non du succès de cette méthode. En
alternant remplissage et vidange, l'eau remonte dans
le côlon, entraînant avec elles les matières fécales.
Le massage suit fort bien cette progression de l'eau
qui remonte dans le côlon sigmoïde, puis descendant,
puis, après passage de l'angle gauche, le côlon transverse,
puis le côlon ascendant.
Une précision importante: dans cette technique d'hydrothérapie
du côlon, l'eau agit par trempage de la muqueuse et
non par lavage. C'est le trempage qui fait que l'eau
imprègne les matières fécales anciennes qui se déposent
par strates sur les parois du côlon. D'oùune action
de nettoyage douce et progressive.
La séance d'hydrothérapie dure entre 30 et 60 minutes
et elle est parfaitement tolérée. Il faut en moyenne
trois à six séances pour nettoyer un côlon. Tout dépend
bien sûr du degré de l'intoxication de celui-ci. Il
est illusoire de penser que le côlon pourra être nettoyé
en une seule séance. La progression du trempage, tant
vers la muqueuse (par dissolution des strates) que anatomiquement
par remontée progressive de l'eau dans le côlon, s'effectue
par étapes à chaque séance. Ce n'est que vers la deuxième
ou la troisième séance que l'on observe le phénomène
d'élimination le plus important.
A quelle fréquence effectuer les séances d'hydrothérapie ?
Une, voire deux séances par jour une à deux fois par
semaine suffisent si elles sont effectuées dans les
règles de l'art, c'est-à-dire assorties du massage abdominal
requis. La qualité de ce massage conditionne en effet
les résultats de la technique.
Comment se préparer à l'hydrothérapie du côlon ?
Il est conseillé de manger légèrement le jour de la
séance, en évitant notamment l'alcool, le café, le thé,
les féculents et les viandes.
Qu'élimine-t-on par l'hydrothérapie ?
La quantité et la qualité des déchets éliminés n'a rien
à voir avec les éliminations habituelles.
L'aspect des matières éliminées varie durant la séance
et au fur et à mesure des séances. De normales au début,
elles deviennent boueuses, filandreuses, d'aspect de
caoutchouc racorni. On y trouve des aliments non digérés,
ingérés longtemps auparavant. Quant aux selles qui suivent
les séances, elles sont souvent nauséabondes et d'aspect
différent de la normale, témoins de l'élimination des
déchets en cours.
Je citerai Irons qui décrit: "Au début de l'hydrothérapie,
vous verrez sortir des mucosités grises ou brunes. Elles
peuvent avoir la texture d'une méduse ou du blanc d'oeuf.
Elles s'étirent comme du blanc d'oeuf et sentent extrêmement
mauvais. Parfois, on peut apercevoir des vers minuscules
et des parasites. Finalement, vous éliminerez les matières
fécales sèches et pourries que vous portez en vous depuis
de nombreuses années. Elles sont aussi noire que l'encre.
Certaines personnes âgées éliminent de grandes quantités
qui peuvent remplir un baquet de 10 litres. Une vie
entière de déchets non éliminés! Les gens ne cessent
d'être étonnés de tout ce qu'ils transportent à l'intérieur
de leur corps."
Quand arrêter la cure d'hydrothérapie du côlon ?
La palpation abdominale avant et après la séance permet
de prévoir le travail à effectuer. Ce n'est que lorsque
l'on ne percevra plus la masse indurée et sensible du
côlon, notamment au niveau du caecum et du côlon ascendant
à sur le flanc droit de l'abdomen qui sont les zones
les plus difficiles d'accès - que l'on pourra dire que
le côlon est nettoyé.
Comment se sent-on après l'hydrothérapie ?
Immédiatement après la séance, une certaine fatigue
est ressentie. L'action dynamisante est perçue dès le
lendemain et se double d'une fraîcheur du teint, d'une
impression de peau neuve.
Ce dynamisme s'accompagne d'un allègement général, les
patients s'exclament: "Je me
sens libéré, allégé, propre à l'intérieur ? "
Les effets de l'hydrothérapie
du côlon sont multiples
:
perte de poids chez les patients constipés, ankylosés,
notamment les femmes qui présentent le tableau constipation
/ rétention d'eau / dépôts cellulitiques, tant au niveau
des cuisses que de l'abdomen.
Il n'est pas rare d'observer
une perte de poids jusqu'à 3 kg en une seule séance,
suite ? :
- l'élimination de quantités impressionnantes de matières,
- la relance des fonctions rénales qui corrigent la
rétention d'eau
Huit fois sur dix, les patients notent une augmentation
importante de leurs urines qui sont le plus souvent
chargées, témoins d'une bonne détoxication de l'organisme,
dans les jours qui suivent l'hydrothérapie.
Les effets de cette méthode sur la paroi du côlon sont
des plus intéressants. La paroi colique, débarrassée
des matières qui y étaient collées, va retrouver ses
propriétés contractiles et d'absorption d'origine, d'où
la reprise du transit, la correction progressive des
constipations et la détoxication / détoxination de tout
l'organisme.
Un exemple illustre ce fait: celui d'une patiente âgée
de 48 ans, constipée depuis son enfance. Elle précise
que si elle ne recourt pas aux laxatifs puissants, elle
peut rester 15 jours de suite sans aller à la selle.
Ces périodes de constipation s'accompagnent de fatigue,
de nausées, de migraines et de lourdeurs dans les jambes.
Grâce à l'hydrothérapie du côlon (7 séances furent nécessaires!),
on a observé une reprise du travail de son côlon qui
lui permet d'évacuer spontanément une selle par jour.
»
Autre effet de l'hydrothérapie
Le ventre s'aplatit grâce à la retonification de la
musculature du côlon et à l'élimination de quantités
importantes de matières, ainsi que grâce à l'augmentation
de la tonicité abdominale.
L'élimination du foyer d'intoxication intestinale soulagera
les patientes souffrant de troubles génito-urinaires:
cystites, ovarites, troubles des règles. Par ailleurs,
les patients observent une relance de la circulation
veineuse et lymphatique. D'où allègement des jambes,
fonte des oedèmes et de la cellulite.
Outre l'amélioration générale sensible, tant psychiquement,
physiquement qu'intellectuellement, tous les états inflammatoires
aigus ou chroniques seront améliorés par l'hydrothérapie,
du simple fait de l'arrêt de l'auto-intoxication d'origine
intestinale.
» Quelle
est la différence entre lavement et hydrothérapie du
côlon ?
Cette différence est décrite par les patients qui pratiquent
régulièrement des lavements: la quantité de matières
anciennes évacuées impressionne toujours ceux qui pensaient
avoir jusqu'alors une excellente hygiène intestinale.
Car l'hydrothérapie permet de nettoyer le côlon dans
son intégralité.
» Y
a-t-il une limite à la pratique de l'hydrothérapie ?
Du point de vue de l'âge, on pratique sans risque l'hydrothérapie
chez les adolescents; les jeunes enfants relevant plutôt
du lavement classique. L'hydrothérapie est sans dangers,
même à un âge avancé. J'en cite pour preuve le célèbre
Irons qui pratique une hydrothérapie par semaine à plus
de 90 ans!
» A
propos des électrolytes, oligo-éléments et de la flore
intestinale
On accuse à tort l'hydrothérapie de favoriser les fuites
en électrolytes, vitamines et autres. En fait, l'hydrothérapie,
de par son action d'assainissement de la muqueuse, permet
une absorption parfaite de ces éléments dont le métabolisme
était entravé par la stase fécale et une muqueuse colique
abîmée.
De même pour la flore intestinale, nous n'avons jamais
observé de diarrhée à la suite de séances d'hydrothérapie,
ce qui aurait signifié des perturbations de la flore
normale du côlon. Bien au contraire, en débarrassant
le côlon des hôtes indésirables (flore pathologique,
levures, champignons, parasites ?) et en l'assainissant,
une flore normale se reproduira en quelques heures
Deuxième étape : réparer
le côlon
Le côlon est nettoyé et d?barrassé des déchets et toxines
qui y prolifèraient depuis des années. Il faut maintenant
parfaire, accomplir cette première étape en réparant les
lésions et les micro lésions de la paroi intestinale.
En effet, tant d'années de constipation, de fermentation,
d'intoxication auront provoqué une perméabilisation anormale
de la paroi, source de passage de toxines dans l'organisme.
Troisième étape : relancer le côlon
Une fois déterminées les causes des troubles du côlon,
de la constipation essentiellement il s'agira de corriger
les erreurs (soit par excès, soit par défaut) qui auront
provoqué cet état de dysfonctionnement.
Il faudra déterminer la véritable cause du trouble du
côlon: alimentaire, hépatique ou hygiène de vie, etc.
Le traitement de la cause sera également le véritable
traitement préventif qui préviendra toute rechute de l'affection
colique.
Les causes principales de dérèglement colique (essentiellement
constipation chronique) sont généralement de trois ordres.
insuffisance musculaire, insuffisance hépatique, erreurs
diététiques.
Dr Georges Monnier - La
Santé par l'hygiène intestinale
|