La dépression parmi les premières causes d’invalidité dans le monde
Souvent sous-estimée, l’incidence de la dépression dans le monde est beaucoup plus importante que ce que la majorité pense. D’après une étude, réalisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), sur le poids des maladies dans le monde (Global Burden of Disease), la dépression figure à la deuxième position en ce qui concerne les principales causes d’invalidité dans le monde. Il apparaît en effet que les décès et les incapacités que cette pathologie psychiatrique engendre coûtent 65 millions d’années par an à la population mondiale. En guise d’illustration, la cessation d’activité que la dépression peut entraîner équivaudrait chaque année à celle de toute la population française.
La dépression : une maladie qui touche près de 350 millions d’individus dans le monde
Tous les dix ans, il est d’usage pour les experts de l’OMS d’évaluer le temps de vie en bonne santé que la population mondiale perd à cause de différentes pathologies. Plus de 200 maladies et accidents sont concernés par cette étude. La conclusion de la dernière estimation voit la dépression comme l’une des principaux facteurs d’invalidité dans le monde juste après le mal de dos. Sa position est notamment montée d’un rang depuis le classement de 1990. Avec plus de 350 millions de personnes concernées, la dépression requiert plus que jamais d’être considérée dans les priorités de santé publique. En effet, d’après les anticipations de l’OMS, cette pathologie psychiatrique pourrait même devenir la première cause d’invalidité dans le monde d’ici 2030.
Plos Medicine : le poids de la dépression dans le monde est beaucoup plus alarmant
La revue « Plos Medicine » annonce même des résultats encore plus alarmants. Si l’étude de l’OMS ne prend en compte que le temps que les dépressifs vivent avec la maladie, l’étude australienne parue dans Plos Medicine a ajouté les problèmes de santé liés à la dépression comme facteurs de pondération. Les décès par suicide et les problèmes cardiaques ont notamment été intégrés aux données analysées. Il en ressort que 85 millions d’années de vie sont perdues chaque année à cause de la dépression, soit 20 millions d’années de plus que les estimations de l’OMS.
La dépression : une incidence plus élevée dans les pays à revenu faible et moyen
D’après Alize Ferrari, auteur de l’étude, la dépression est un véritable problème de société et nécessite qu’on s’y intéresse davantage que maintenant. Ce n’est cependant pas une tâche facile, surtout que la répartition de la maladie est très dissipée et que les questions de santé mentale demeurent délicates, et les sujets stigmatisés. En effet, le poids de la maladie est très variable en fonction des pays. Les pays à faibles ou moyens revenus sont notamment les plus touchés, tandis que les pays à hauts revenus sont moins concernés. En guise d’exemple, le poids de la dépression est plus faible au Japon, et est particulièrement élevé en Afghanistan. Par ailleurs, l’accès aux traitements de cette maladie psychiatrique demeure limité. Seule une faible proportion de malades peut encore y accéder.
Les prises en charge de la dépression sont elles optimales ?
Les soins liés à la dépression sont pris en charge par l’Assurance maladie et les contrats mutuelle santé, au même titre que toute autre maladie.
Tous les soins médicaux, hospitalisation, les médicaments et l’ensemble de traitement en psychothérapie (notamment les consultations de psychologues dans les établissements du secteur public ont une prise en charge par l’Assurance maladie. Il faut par contre avoir la prudence sur les clauses des contrats des assureurs puisque de nombreuses carence et limitation de durée en hospitalisation existent. En ce sens, certains contrats limitent à 30 jours le remboursement de la chambre particulière. Souvent il est intéressant de relire ces clause de contrat et de faire une analyse de recherche de solutions par des comparaisons web d’assurance pour lesquels vous pouvez accéder par ce lien de comparateur mutuelle santé par exemple.
Les consultations de médecin généraliste ou de psychiatre en cabinet privatif sont remboursées de la même manière avec le suivi du parcours de soins. Pour cela, l’assuré doit rencontrer son médecin traitant avant d’aller consulter (sauf pour les assurés dont l’âge est inférieur à 26 ans).